Récit de voyage
La Panaméricaine 2014 / 2015
récit
25
Lima, une capitale tout en contrastes
Lima, capitale du Pérou, nous accueille avec une publicité gigantesque. Envie d'une bonne gorgée de bière ?
Une vue de la baie et du quartier résidentiel de Miraflores.
Nous visitons le centre colonial de la ville, dont le patrimoine architectural est exceptionnel.
La cathédrale de Lima dans toute sa splendeur.
L'imposant Hôtel de Ville.
Nous prenons le temps de flâner et admirons la beauté et la grandeur de l'architecture coloniale.
Nous visitons aussi le couvent Santo Domingo.
L'atmosphère est empreinte de la vieille culture espagnole de l'époque coloniale.
A l'intérieur, la bibliothèque est un vrai joyau.
Des couleurs et un agencement magnifiques.
Nous sommes impressionnés par le nombre incroyable de livres anciens.
Le charme espagnol, presque mauresque, est une caractéristique dominante des lieux.
Dans la chapelle, des représentations de la dernière cène et autres motifs bibliques.
Mais Lima n'est pas que cette magnificence. C'est une ville aux contrastes absolus. C'est l'autre côté de la médaille.
Dans ces « pueblos jovenes » (nouveaux quartiers), l'atmosphère est terne et le désordre domine.
Les maisons ont été construites de façon spontanée, et occupent l'espace en dehors de toute législation.
Le bidonville s'étend à perte de vue, entre décombres, poussière, et ce brouillard si caractéristique du climat de Lima.
Ces quartiers disposent d'une infrastructure minimale, qui les relie heureusement au monde.
Le bidonville ne cesse de s'étendre, avec l'arrivée de familles venues des zones rurales.
Au hasard de notre visite, nous rencontrons ce chiot tout mignon.
Une ancienne porcherie côtoie ici des logements de fortune nouvellement construits.
Nous rendons visite à une jeune artiste dont les œuvres sont tout simplement magnifiques.
Nous arrivons dans le deuxième plus grand cimetière de tout le continent.
Au cœur de celui-ci, un jeune harpiste, dont la musique nostalgique réconforte les âmes.
Des tombes à l'infini tapissent les collines environnantes.
Même les bébés et les jeunes enfants trouvent ici un endroit pour leur repos ultime.
Selon la loi, après cinq années d'occupation de leur maison, les habitants obtiennent officiellement le droit de propriété.
Autour de cette gigantesque usine de ciment, c'est la désolation, tant pour les humains que pour la végétation.