Récit du voyage
La Panaméricaine 2015 / 2016
récit
5
Ushuaïa et la Terre de Feu
Terre de Feu ! Nous sommes arrivés et Marie-Christine fait un saut de joie.
Notre arrivée nous donne un bon prétexte pour trinquer..
Ce soir, comme on peut s'y attendre au bout du monde, le vent souffle fort. Mais à travers nos fenêtres on a droit à un superbe coucher de soleil !
Aujourd'hui on se lève tôt, car une longue journée de pistes poussiéreuses nous attend.
Mais attention, même si il n'y a pas grand monde sur ces chemins, les priorités doivent être respectées !
C’est réussi ! La piste est derrière nous et nous arrivons à un endroit très spécial...
..ou Roberto nous reçoit avec un grand sourire et nous ouvre les portes de son monde à lui.
Ici rien est jeté, tout est récupéré. Chaque chose retrouvent un nouveau sens et devient une attraction.
Chacun trouve sa place au bord du lac et profite d'une superbe vue sur les contreforts des Andes.
Le soir nous nous retrouvons autour d'un bon feu de bois dans le « Quincho » pour prendre note de toutes les infos des jours suivants et ensuite, nous dînons tous ensemble.
Le lendemain, la première neige...
..la route est courte aujourd'hui et nous avons le temps de faire plein de photos et de savourer les belles vues.
Ah, mais quelle surprise...pendant que nous descendons encore vers le sud, nous rencontrons le groupe allemand qui se dirige déjà vers le nord. Nous échangeons quelques infos et apprenons que Uwe et Maria sont tous les deux enrhumés...
...donc nous sommes prévoyants et passons vite prendre encore un peu de gaz pour nos chauffages !
Et tout à coup… Ushuaïa.
La ville la plus australe au monde.
Ce n'est peut-être pas la plus belle ville du monde, mais c'est une sensation très particulière d’être arrivé aussi « bas ».
Pas de trace de fatigue ! En forme et de bonne humeur, on attaque notre séjour à Ushuaïa.
Le panneau marque 3094km jusqu'à Buenos Aires, par contre avec nos détours et nos raccourcis notre compteur marque presque le double.
L'ancienne prison de Ushuaïa à été construite par les bagnards eux même, en 1902. Aujourd'hui c'est un musée.
Au soir, un petit tour en ville au resto dont la spécialité est la « centolla », l’araignée de mer.
Le lendemain nous faisons une randonnée. Chacun emporte le plus important. Le français typique sa baguette...et ce n'est peut-être pas typique mais Rita pense à notre soif !
Dans le Parc National il y a pas trop de tourisme. C'est calme...
...tout le monde prête attention quand Salomé donne des explications à ce qui nous entoure.
Des oies sauvages.
Le Llao Llao est un champignon qui pousse sur les arbres. Les gens de la région l’appellent « pan del indio » le pain des indiens.
Les incroyables couleurs du « Notro » brillent...
...et contrastent avec le jaune du Calafate.
Le Liquen est une sorte de parasite qui touchent les arbres de la région et donne un air sinistre mais charmant à cette forêt primaire..
où habitent même des chevaux sauvages.
Nous sommes partis il y a trois semaines et nous sommes arrivés maintenant au dernier point de la « Ruta 3 » C'est ici que commence La Panaméricaine, en route pour le nord !!
C'est parti La Panaméricaine 2015/2016
Mais d'abord on se repose ici, au bout du monde,..à la fin du chemin..
Ou plutôt au début.. ! Avec une larme à l’œil et un sourire aux lèvres nous quittons la ville d’Ushuaïa et reprenons la route au long du « Lago Fagnano »...
et à nouveau sur la piste !
Cette fois si des flamants roses nous surprennent sur le chemin.
Notre dernière nuit en Terre de Feu, petite île magique, dernier endroit avant l’Antarctique.-.
...la Lune veille sur nous.
Un dernier regard en arrière...
...avant de reprendre le ferry.
Est-ce que en 1520 Ferdinand Magellan aurait imaginé que nous serions sur ses traces 500 ans plus tard avec nos camping-cars ?!
De retour sur la terre ferme...nous sommes prêts pour la prochaine aventure, le Chili nous attend !