Récit du voyage
La Panaméricaine 2017 / 2018
récit
14
Le nord du Chili
Nous vivons les derniers jours au Chili. Lors de l’entrée en Bolivien, tous nos véhicules sont bloqués pendant plusieurs heures ! La cause : une grève des personnels douaniers !
Notre bivouac ! nous utilisons le parking, mais au moins, nous sommes face à la mer.
Le lendemain nous organisons le remplissage des bouteilles du gaz.
Vue sur Iquique avec la grande dune de sable « El dragón ».
Avant la guerre du pacifique Iquique appartenait au Pérou.
Derniers regards derrière nous...
A la grande époque du salpêtre, il existait environ 200 oficinas, ou mines de salpêtre. Les ouvriers logeaient sur place. Autour des mines, de nombreuses villes de plusieurs milliers d’habitants se sont développées.
l’ancienne église d’Humberstone. Début des années 30 le marché du salpêtre s’effondre après l’introduction de la synthèse de l’ammoniac développée en Allemagne par Fritz Haberer et Carl Bosch. De ce fait, l’usine a été fermée en 1961 et se délabre depuis.
l’ancienne piscine.
La visite est payante.
Le salpêtre a été utilisé en masse pour produire des engrais et des munitions. Les fertilisants étaient exportés dans le monde entier.
L’école. On a l’impression que c’était hier, non ?
Une balançoire devant l’école. C’est bien quelquefois de retomber en enfance !
Après ce petit voyage dans le passé, nous reprenons notre route.
A Arica nous fêtons l’anniversaire de Christian.
Le cadre est sympa, la mer n’est pas loin.
Merci Annie et Christian pour l’invitation et encore une fois, joyeux anniversaire !
Arica est la ville la plus au nord du Chili. La cathédrale est une construction de Gustave Eiffel.
parking devant l’église.
Vous vous souvenez peut être, deux couples s’étaient fait coincer pour transport de nourriture illégale lors du contrôle sanitaire au passage de la frontière Chilienne. Le verdict est tombé ; Ils devront payer une amende à l’autorité de la SAG. Et celle-ci est conséquente, plusieurs centaines de dollars ! Mais, semble-t-il, nous comprenons qu’à la frontière il n’y a pas de risque de ne pouvoir sortir du pays s’ils n’ont pas honoré ce paiement !
Alors, qu’en dites-vous ? Qu’auriez-vous fait à leur place ? :-)
Nous quittons le désert.
La route monte peu à peu.
Nous passons la dernière nuit au Chili dans un petit village avant la frontière chilienne-bolivienne à 3.500m.
De belles couleurs lors du coucher de soleil.
Nous nous couchons tôt.
Il a neigé cette nuit.
De la neige sur les montages.
Même les lamas ont froid et voudraient voyager avec nous.
Mais, bien habillés de leur laine, ils sont bien équipés pour le froid.
Des viscaches.
Ils se réchauffent aux premiers rayons de soleil.
Les viscaches appartiennent à la famille des chinchillas. Il est mignon tout plein, n’est-ce pas ?
Le volcan Parinacota, partialement couvert.
Une longue queue commence déjà à quelques kilomètres avant la frontière. Le passage est étroit et un petit accrochage s’est produit. Un de nos véhicules touche le rétroviseur d’un camion.
Peu après la frontière nous sommes immobilisés à nouveau. Des locaux bloquent la route. Impossible d’avancer !
Le gouvernement a décrété de nouvelles lois. De nombreux habitants sont concernés car non conforment ! Les blocages de route sont monnaie courante en Bolivie.
Rien ne va plus. Il faut attendre ! Nos plans s’en trouvent modifiés ! Nous avions prévu d’aller voir le rallye Paris/Dakar qui passe à 200km d’ici.
Combien de temps doit-on encore patienter ? Qui peut le dire ! Il faut être fataliste ! Il y a forcément des imprévus lors d’un périple de six mois... Nous avons quand même l’avantage d’avoir notre petite maison avec nous, nous pouvons nous allonger, préparer à manger…Si vous voulez en savoir plus sur la suite du voyage, rejoignez-nous endécouvrant le prochain récit.